table et pas que
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Une histoire de table… et pas que ! L’amour et les 4 étapes essentielles pour aller vers ce qui vous convient vraiment dans votre vie.

On ne quitte jamais rien… et pourtant…

On ne quitte jamais rien, car nous sommes inter-reliés qu’on le veuille ou non. Et pourtant !

On ne quitte jamais rien dans l’espace vibratoire, car il n’y a pas de passé, présent, futur, tout est là chaque instant… et pourtant !

Pourtant, dans notre humanité « il est parfois nécessaire de quitter ce ou ceux qu’on aime ».

Voilà, ce que me disait une amie avec son choix de quitter son appartement et sa vie parisienne qu’elle aime profondément. Alors pourquoi l’a-t-elle fait ?

Voilà, ce qu’a vécu une autre amie en faisant le choix de mettre à la porte (littéralement) son fils, malgré tout l’amour qu’elle a pour lui et malgré la difficulté de ce choix. Alors pourquoi l’a-t-elle fait ?

Voilà ce qu’une table basse chez moi m’a appris. Ah oui ?

Tout cela parle bien de la même chose au fond. Lisez plutôt.

1- Faire de la place pour accueillir le meilleur: l’histoire de la table !

Il y a quelque temps, je sentais qu’une de mes pièces de vie était encore trop chargée, qu’il y avait des choses à aménager différemment pour qu’elle offre son potentiel d’espace et soit plus agréable à vivre. Et comme notre environnement extérieur est le reflet de notre intérieur, je savais qu’en révélant la beauté, ainsi que l’espace et l’énergie de cette pièce, cela aurait indéniablement une conséquence porteuse pour moi.

Alors, il y avait cette table basse que j’aimais bien qui était là. Je la voyais et je ne la sentais pas forcément au bon endroit ni dans son plein potentiel de table :-). J’ai rangé, j’ai trié. J’ai fait des essais de déplacement des meubles, des objets… mais non, vraiment, toute mon attention était attirée par cette table qui semblait me dire quelque chose que je ne voulais pas entendre. Elle n’avait rien à faire ici !! Il fallait que je me m’en sépare même si j’y étais attachée. Oui ! Et pourtant, une partie de moi voulait garder cet objet que je venais juste de retrouver. C’était Ma table (rires) ! Elle avait une histoire, j’y étais attachée sentimentalement car elle avait été fabriquée par un de mes oncles. Oui je l’aimais, mais elle n’était pas à la bonne place dans ma vie… je devais m’en séparer.

Vous voyez ou je veux en venir n’est-ce pas ?

Cette table me rappelait une fois de plus, que parfois, il est bon de se séparer de ce qu’on aime. Oui même si on « l’aiiimmmmeee », que se soit un objet, un lieu ou une personne. Encore, un objet vous me direz : ça va y’a pire… (J’en rigole aujourd’hui car j’ai progressé dans le non attachement aux choses…) mais c’est exactement le même processus avec tout et tous… C’est une manière de faire de la place dans sa vie.
Vous savez comme tous ces objets qui trainent au grenier, à la cave ou encore au garage, que l’on garde plus par attachement émotionnel (souvenirs, cadeaux, anciennes relations) ou pour ce fameux : au cas où ! Et dans ce cas, l’énergie stockée est stagnante. Elle remplit tout l’espace : la pièce, la tête, l’intérieur de nous, la vie (même au garage, à la cave ou au grenier). Ceci nous empêche d’accéder au nouveau, à de l’espace en soi et dans sa vie pour accueillir ce qui nous convient vraiment. Ce qui est bon pour nous. L’espace de vie (interne ou externe est déjà saturé).

Accepter de se séparer de ce qu’on aime malgré tout l’amour qu’on lui porte peut créer le doute : Peut-être que j’en aurai besoin ? Peut-être que cette relation vaut la peine ? Peut-être que je ne trouverai pas un autre travail qui plus est, épanouissant ?
Il y aussi, la croyance : « on sait ce qu’on quitte, mais on ne sait pas ce qu’on retrouve » sous-entendu qu’il y aurait un risque de pire !

Non, non et non ! Nous méritons le meilleur et nous allons toujours vers le meilleur pour soi ! Il est insensé de se contenter de quelque chose qui ne nous épanouit pas. Il est insensé de garder un objet qui, même si vous l’aimez bien, même si vous y êtes attaché(e), prend trop de place ou n’est pas au bon endroit, et vous encombre (sur tous les plans). Tout comme il est insensé de rester dans un lieu où vous êtes mal, une relation dans laquelle vous ne vous sentez pas respecté(e) ou valorisé(e) ou tout simplement ne vous épanouit pas, voire vous fait souffrir.

Alors c’est sûr, faire de la place dans sa vie ce n’est pas toujours confortable, ni agréable sur le moment… voire même, ce n’est pas toujours ce que l’on souhaite (avec notre volonté mentale qui aime contrôler notre vie). Pas besoin de demander d’ailleurs, la vie elle-même se charge de mettre en œuvre : un coup de balai dans un domaine de notre vie qui en a besoin.

Le truc, c’est que ce n’est pas toujours là ou nous le pensions ! C’est même rarement, voire jamais, comme nous l’avions pensé ! Et c’est perturbant voir carrément déprimant sur le coup… Quand la vie se met en mouvement pour aller vers ce qu’il y a de mieux pour soi, et bien les répercussions ne sont pas toujours là où l’on s’y attend. Et il en est de même pour tous les domaines de sa vie.

2- Poser un autre regard

Alors oui, sur le coup, on peut être bousculé, mais au fond, après que l’émotion générée a été vécue et transformée, elle ouvre inévitablement sur du nouveau. L’invitation est donc bien de poser son regard d’une autre manière : et si l’on voyait le merveilleux espace de création, d’ouverture que cela crée. Ce nouveau qui peut advenir, dans la vie de ma pièce et donc dans ma vie au sens large ! Et là, WAOU !!!

En faisant de la place dans ma pièce, la vie répond et fait de la place dans ce qui n’est plus bon pour moi dans ma vie ; car j’ai fait le choix en moi de vivre ce qui est épanouissant pour moi.

Au départ, c’est le choc : ha oui, OK là ça fait une grosse place dis donc ! D’un coup, plus rien, le vide !

Alors il y a plusieurs façons de voir les choses : ce vide, angoisse ou ouverture ?

  • Est-ce que je vois cela comme un problème, une catastrophe, une souffrance ? Oui sur le coup ça ne fait pas plaisir, c’est souffrant : FERMETURE
  • ou est-ce que je vois cela comme un cadeau de la vie qui fait de la place pour que je puisse accueillir ce qui est VRAIMENT bon pour moi ? OUVERTURE

Devinez ce qui est le plus porteur et qui mène au meilleur pour-soi : la 2e proposition !  choisir de voir cela comme un cadeau, une ouverture.

Tout est une question de point de vue et de regard dans la vie.

Donc, vous savez ce que vous quittez… et vous avez la confiance absolue que ce que vous allez retrouver n’est que mieux pour vous (dans le sens de vous faire grandir et vous épanouir).

3- Écouter sa sagesse innée et laisser émerger ses aspirations profondes

En effet, parfois nous sentons ou nous entendons que nous sommes appelés ailleurs, à vivre ce qui est vraiment bon pour nous (déménagement, travail, relations, objets). C’est cela écouter sa guidance. Ce n’est plus “Marie” ou “Christine” qui décident, qui veulent avec leur tête ou leur émotionnel, mais bien une partie plus profonde qui montre ce qui doit se vivre. Rester à Paris par ce que j’aime cette ville, garder cette table, car je l’aime, qu’elle a une histoire, qu’elle a une valeur affective… ou encore rester dans ce logement… ou avec cette personne par ce que je l’aime (affectivement parlant, donc c’est notre émotionnel, quid de l’Amour vrai) alors que mon âme aspire à vivre autre chose qui est vraiment bon pour moi… mais que j’ignore peut-être encore…

Le comble pourtant c’est que nous aspirons tous à être pleinement épanouis et heureux… et pourtant nous n’écoutons pas forcément cette partie en nous qui sait, car notre mental-émotionnel tient les rênes.

L’humain dirigé par ce mental et ce système émotionnel, ne sait pas vraiment ce qu’il veut et ce qui est bon pour lui. Dans ce cas, nous ne savons pas ce que nous voulons : vivre à la campagne ? Ha, non je m’ennuie. Vivre en ville ? Ah non, je manque de nature. Vivre une relation avec telle personne ? Ah non, on n’a pas les mêmes valeurs, mais bon on s’entend bien. Non, en fait je préfère rester célibataire. Mais je manque de partage, d’affection. Bon, devrais-je vivre en communauté ? Non, j’aime la solitude. Ou encore, je vais porter une robe ? Ah non en fait je ne supporte pas les collants et si j’essayais les slims… !!!! rires ! ça vous rappelle quelque chose ? Nous changeons tout le temps. À peine rassasiés dans un domaine, nous percevons ce qui nous manque, donc nous désirons autre chose. Et c’est OK !
Il est juste nécessaire de mettre de la conscience là-dessus et de savoir depuis quel espace on fait nos choix de vie. Notre tête et notre corps émotionnel influencent notre corps et nous piègent dans des désirs changeant à chaque instant et qui ne sont pas toujours ceux de notre être, essentiellement à cause des peurs et des croyances que nous entretenons. D’où la nécessité de le réveiller et de lui laisser la place.

Ex : VOULOIR maintenir une relation avec un proche, un ami, un(e) amoureux/se : c’est la tête qui veut, mais au fond, au plus profond de nous, si nous enlever les peurs de perdre, de ne plus être aimé, du vide que cela crée, de « blesser l’autre », est-ce que cette relation est vraiment ce que nous aspirons à vivre?

4- Accepter de quitter ce qu’on aime

Nous sentons parfaitement bien au fond de nous que ce n’est pas ce qu’il y a de mieux pour nous, pour notre épanouissement, voir pour notre santé. Pour autant, ce n’est pas si facile, il faut faire confiance en la vie et en notre partie sage qui en nous sait parfaitement ce qui est bon pour nous… La porte s’ouvre quand nous choisissons de suivre cette guidance profonde… Cette partie qui nous guide vers son bonheur, car elle seule sait ce qui est bon pour elle.

Or, parfois, on ne veut pas… On s’accroche : « mais je l’aaaaiiiimmmeee… » cette personne (amoureux, amis, parents, enfants). Oui même un enfant. Je vous parlais de cette amie qui a mis son fils dehors et a tenu bon (malgré la culpabilité, le doute ou le déchirement que ça peut faire vivre sur le coup) et c’est la meilleure chose qu’elle ait faite pour elle et pour lui. Il lui est reconnaissant aujourd’hui et il s’est sorti d’affaire grâce à cela.

Oui, nous sommes attachés affectivement, émotionnellement. Alors on retient l’objet, la personne, le lieu : « avec tout ce qu’on a vécu» ou « par ce que quand même, raisonnablement… Je suis sûr(e) qu’on peut vivre quelque chose de bien ensemble ». Qui est sûr ? La tête qui se projette, imagine, fantasme, idéalise. Le système émotionnel qui est en réaction avec les pensées et qui fait dire au corps : «  oh oui c’est booonnnn… » et crée l’excitation cellulaire.

Vigilance au mental contrôlant… qui nous pousse dans une urgence, une pression, qui VEUT, régit par sa raison, son analyse de la vie, de l’autre, etc. Or, notre Être (la partie sage en nous) a ses raisons que notre raison mentale-émotionnelle ignore ! Et il n’est pas forcément raisonnable au sens où l’entend notre tête. Ses raisons sont les bonnes pour notre plus grand bien, même si c’est dur à vivre sur le coup, sans recul sur la situation. Et c’est vrai, c’est parfois plus difficile quand il s’agit d’une personne, mais il s’agit bien de garder en tête que lorsque l’on suit ce que notre Être nous souffle, c’est aussi pour le plus grand bien de tous (toutes les personnes, objets, lieux concernés).
Cela revient donc à dire que tout est toujours un cadeau même sous les évènements les plus difficiles.

 ************

Pour conclure, rappelons-nous que ce n’est pas toujours ce que l’on CROIT ou PENSE être le mieux pour nous qui se passe dans nos vies. Mais, si nous sommes dans cette confiance que notre partie sage en nous sait ce qui est bon et nous guide, alors, c’est pour le meilleur et pour le plus grand bien de tous, nous y compris ! 🙂

Et, si nous avons l’intention d’aller vers ce qui nous rend le plus heureux, il faut savoir :

  • faire de la place pour accueillir ce qui est bon pour nous et nécessaire, même si ce n’est pas toujours de la manière dont on le souhaiterait
  • voir les changements et les bousculades de la vie comme des cadeaux, des ouvertures à de nouveaux possibles meilleurs pour soi
  • faire confiance à sa guidance qui sait ce qu’il y a de mieux pour nous
  • se rappeler qu’on est toujours sur la bonne route pour soi, même si ce n’est pas le chemin que nous avions imaginé
  • faire confiance et se faire confiance, tout vient toujours à point nommé.

Et vous, quels choix et décisions avez-vous faits qui étaient peut-être difficiles et qui se sont révélés être de vrais cadeaux ensuite ? Avez-vous déjà quitté ce/ceux que vous aimez ? 

10 réponses

  1. Bonsoir Marie,
    Votre réflexion tombe à point nommé pour moi.Il y a 2 ans,j’ai mis “ma fille à la porte”certainement pas de la bonne façon.Toujours est-il que là maintenant,je ne le supporte plus et en suis très malheureuse.Bien sûr,si ma fille était épanouie,je n’aurai pas le même regard.Alors garder le cap,trop dur en ce moment.
    Merci Marie pour votre partage.

    1. Bonjour Candie et merci pour ce témoignage. Parfois ça secoue fort! comme le dit Marie-christine ci dessous, il s’agit plus de quitter la relation telle qu’elle est vécue et de tenir une rectitude. Accepter de “perdre” son enfant est surement quelque chose des plus douloureuse car la mère s’accroche et se juge. Je te souhaite de trouver les ressources pour pouvoir tenir ton cap depuis ton être véritable. Merci à toi.

  2. il y a 11 ans que j’ai quitté l’endroit ou je vivais , ma famille, mes enfants et petits enfants et je ne l’ai pas regretté car mes proches me voient differemment, me posent des questions. je continue sur mon chemin et en ce moment, je finalise mon projet, je me suis inscrite en micro entreprise pour etre reconnue comme artiste et partager mon savoir faire et animatrice en art lié au developpement personnel pour transmettre mes connaissances et redonner gout à la vie
    pour moi c’est la liberté intérieure de pouvoir lacher ses peurs, le matériel qui ne nous sert plus, je suis arrivée en Bretagne avec 3 meubles et meme pas un lit . aujourd’hui je me suis rebatie et encore plus battante

    1. Merci beaucoup pour ton partage! se suivre soi-m’aime! son cap intérieur vers ce qui est bon pour nous. et ça ne veux pas dire qu’on se coupe de tout le monde, c’est suivre son coeur avant tout et se séparer d’une manière d’être en relation. 🙂

  3. On est tous passé par ces moments de “mais je l’aaaaiiime”, c’est dur, mais après c’est wahou ! Le plus due est de ne pas avoir peur de lâcher et de ressentir (peut être) toute la tristesse qui va avec alors qu’au fond on sait qu’on ira mieux après et que c’était un bon choix 🙂
    Merci pour ton article qui met les pendules à l’heure 😉

    1. Merci Morgane pour ton retour! oui parfois c’est triste mais ce n’est pas une fin en faite c’est une autre manière d’être (dans sa vie et dans la relation par exemple).

  4. Peut-être que ce que nous quittons c’est plutôt la relation que l’on entretient avec une personne. Quand on a tout essayé, quand on est dans une impasse, quand le niveau de souffrance dépasse largement le niveau de bien-être, que ce soit en soi ou pour l’autre il est temps d’agir. Et force est de constater que c’est une façon structurante d’envisager la relation. Amener de la rectitude en soi permet aussi à l’autre de trouver la sienne. C’est une force de renouveau, comme quand on taille les arbres. Allez bel automne et haut les coeurs le printemps reviendra 🙂

    1. Oh ouiii! Merci Marie-Christine de cette manière de formuler les choses, c’est tout à fait ça! tenir la rectitude de l’être et se séparer de la relation ou de la manière d’être en relation, qui ne passe pas toujours par une coupure totale du lien mais parfois c’est nécessaire pour un temps 🙂

  5. C’est tout à fait ça Marie ! A chaque fois dans ma vie Quand j’ ai eu le courage de lâcher une situation inconfortable, le résultat a été fantastique !!!

    1. héhé! Bravo Annick! lâcher la situation inconfortable c’est lâcher prise sur le vouloir que ça change et de là, ça change tout seul, soit un changement radical ou une amélioration. et toujours suivre la voix du dedans. 🙂

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