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Reprendre son Autorité Intérieure ! #PourResterAlignéEtGarderSonCap

À l’heure des injonctions plus ou moins visibles, nous sommes confrontés à des choix parfois cruciaux, qui nous demandent de revisiter notre posture. Tout ceci influe immanquablement et de façon plus ou moins forte, sur nos relations amicales, professionnelles, familiales, amoureuses, etc.

Quand on est déstabilisé

« Cette semaine, j’ai par exemple dû laisser ma mère (62 ans) et ma grand-mère (87 ans) venues me visiter depuis l’autre bout de la France, au café, faute de pass… ».
Intéressant de voir ce que cette situation a fait vivre en moi, chez l’autre, et comment tout ceci s’ajuste et se transforme.
J’ai dû, à plusieurs reprises, intensifier ma Présence, revenir à ma respiration pour me déposer dans mon Être, m’ancrer dans le sol, pour ne pas être en réaction émotionnelle. Ainsi, je me réalignais avec mes choix, non pas sur une question de “bien ou mal” mais en écoute profonde de ma guidance actuelle. 

Pour autant, quand ces situations qui divisent se présentent, je n’arrive pas forcément à faire des choix simples et créatifs dans l’instant. Je peux me sentir sidérée ou désarçonnée. Les émotions peuvent prendre le dessus et cela peut venir toucher ma propre inertie ou tristesse ou perte de sens… Dans ces moments, ma première action est justement de respirer consciemment et de me mettre en mouvement. Juste marcher par exemple, même dans la rue, pour sortir d’une injonction, d’une fixité. Remettre de la fluidité par le mouvement.

Se choisir

Ici, ma question n’est pas de lancer un débat sur les questions actuelles, ni de se positionner pour ou contre xxxx, ou dire : on doit, il faut, il ne faut pas, c’est bien ou c’est mal… mais cela m’a plutôt fait me questionner de façon plus générale : face à une autorité extérieure, comment entendre sa propre autorité interne et la reprendre ?

Quand tout et tout le monde prêche sa bonne parole, argumente et contre-argumente, dit détenir la vérité… Qu’elle soit médicale, spirituelle, légale, activiste ou personnelle… Comment ne pas perdre la tête ? Comment choisir ? À qui, à quoi se fier ?

Nous sommes dans une ère où nous sommes invités à nous choisir. Non pas dans le sens de penser à son propre plaisir personnel mais dans le sens de se choisir dans son intégrité et ses valeurs, dans le sens de : se suivre soi.

Nous avons beaucoup trop pris l’habitude depuis des décennies de suivre l’autre, qu’il soit éducateur, partenaire professionnel, enseignant, parent, ami, médecin, compagne, compagnon, etc… En fait, nous suivons la vérité ou le point de vues des personnes que l’on estime détenir un savoir supérieur au sien, à qui on donne toute autorité et une confiance trop souvent aveugle. 
Dans ce cas, le risque est d’agir sans réfléchir. Ou alors, quand nous doutons, il nous arrive d’appliquer ce qui vient de cette autorité, à contrecœur, à contresens de ce qui nous parle, de ce qui résonne juste pour soi. Et parfois, nous agissons avec colère (exprimée ou enfouie), ou avec la lassitude ou sentiment d’impuissance avec ce fameux : je n’ai pas le choix, ou : je ne sais pas faire autrement. 

Une peur de perdre…

Dans ces moments, la peur est toujours au rendez-vous. 
C’est toujours une peur de perdre : peur de perdre un confort, peur de perdre de la tranquillité, peur de perdre du plaisir peur de mourir, peur de perdre de l’argent, peur de perdre son travail, ses amis, sa famille, son compagnon ou sa compagne, peur du rejet…
Ces enjeux de rejet, de punition sont omniprésents et ça vient nous chercher loin dans nos retranchements car l’actualité a réussi à toucher notre sphère intime, à pénétrer dans nos chaumières, à infiltrer nos relations. Nous sommes obligés, en quelque sorte, de nous mettre face à nous-mêmes, face à soi-même.

Et ce n’est pas évident du tout, pour tout un chacun, de discerner, de parfois remettre en cause l’ordre établi, de sentir au fond de soi ce qui est parfaitement juste et aligné à notre âme, à ce que nous avons à vivre/à expérimenter… car nous n’avons pas tous les mêmes choix à faire, pas les mêmes fonctions à tenir. 

Alors, quel choix ? Quelle posture ? Quelles valeurs ? 
Cette époque nous interroge dans nos profondeurs, dans nos ombres, dans notre choix ultime de vivre.
Ce matin j’ai lu : “La peur de mourrir découle de la peur de vivre… Celui qui vit pleinement n’a pas peur de mourrir”… à bon entendeur.

Renforcer son assise intérieure

Donc, les débats actuels sont la surface et posent des questions plus profondes à mon sens, notamment celle de sa propre autorité intérieure :
Suis-je assez en connexion avec mon moi profond pour entendre, sentir ce qui est profondément juste pour moi ? 
Suis-je assez fort(e) intérieurement pour respecter ce qui est juste pour moi ? Et me respecter ? 
Ai-je suffisamment confiance en cette autorité intérieure qui provient de mes tripes, de mon cœur, de mon âme, de ma raison, le tout aligné, pour la suivre coûte que coûte ?
Et maintenir le cap au quotidien, quand je suis challengé(e) dans mes relations, mes déplacements, mon travail, par la pression sociale, les informations, mes émotions ? Et ce, quels que soient mes choix, de tout temps, à chaque instant, indépendamment de ce qui se passe actuellement dans notre monde. 
Suis-je suffisamment stable en moi, assis(e) en moi-même, pour assumer ma propre autorité intérieure et aller vers ma souveraineté ? 

Je crois que lorsque chacun suit son autorité interne depuis les profondeurs de son âme, ses choix, ses décisions sont toujours justes pour lui et pour le monde… Toujours, que ça en est l’air ou non d’un point de vue extérieur. Car nous ne connaissons pas la grande photo/image globale de ce qui se joue réellement.
Le piège, c’est de se remettre en doute et d’adhérer à ce que nous renvoie l’autre. Car l’autre (comme nous-même) est dans son système de croyances qui peut mettre à mal notre propre autorité. Et chacun a son rôle à jouer.
Discerner d'où vient sa décision
La difficulté est de discerner puis suivre cette “autorité intérieure” et savoir d’où elle vient. Du mental et de la peur ou d’un espace de paix et de tranquillité ? Il s’agit de ne pas confondre réaction (pour dix mille raisons conscientes ou inconscientes issues de notre histoire : rébellion, colère, impuissance, peur, angoisse, rejet) et alignement-discernement interne entre notre raison, notre âme, nos tripes et notre cœur reliés.
Et cela demande parfois de la clairvoyance de soi à soi, du courage, de la persévérance, de la détermination et du soutien. Mais aussi, de la solidarité et de l’accueil.
De l’accueil de soi et de l’accueil de l’autre dans sa différence, dans ses prises de position différentes…
Accueillir. Accepter. C’est cela le vrai pouvoir de l’Amour.
 

Ce discernement, cette stabilité, cette écoute, cet accueil, heureusement, ça s’apprend, ça s’affine, ça se muscle et on peut toujours progresser. C’est là où ça me réconforte. Évidemment cela demande à s’offrir les espaces, les outils, les pratiques, le recul nécessaire pour faire ce travail intérieur. 
Plusieurs outils et pratiques existent. L’essentiel c’est de le vivre, c’est-à-dire d’en faire l’expérience intérieure et que ça ne reste pas qu’une conception mentalisée ou intellectualisée. 

Pour ma part je pratique un art martial du souffle relié à la méditation qui s’appelle Sarbacana et bien sûr ma méthode R.A.R.E (Respire- Aime-Remercie), que je modélise et transmets pour permettre d’avoir des points de repères, de s’appuyer sur des piliers pour s’y retrouver… se retrouver… et être et faire ce qui doit être : fait – décidé – choisi – bâti – inventé – créé… 

Au centre de ces pratiques : 
La respiration consciente, le souffle, les sons-mantras matriciels soufis et le travail sur la méditation immobile… outils qui permettent d’asseoir à la fois cette autorité intérieure, cette stabilité intérieure, de se recentrer et de revenir à l’essentiel et d’accueillir ce qui doit être… mais aussi de transformer les états intérieurs, de révéler exprimer, rayonner, amplifier ce que nous sommes et ce qui doit être également.
Pour en savoir plus sur Sarbacana ou sur la méthode R.A.R.E et la manière de les intégrer dans vos vies, écrivez-moi.

Et vous, comment vivez-vous cette rentrée ? Quels enjeux ou questions se présentent ?
Pouvez-vous entendre la voix de votre propre autorité intérieure et est-elle difficile à garder ou non ?


Vous êtes prêt(e) à vous engagez avec vous-même et faire l’expérience de qui vous êtes pour vous déployer et co-créer notre futur ? Contactez-moi pour connaître les possibilités de transmission ou les modalités et dates des prochains cercles de reliance, de déploiement et les journées d’immersions. Je travaille en présentiel et en ligne depuis de nombreuses années.

Photo by Jen Theodore

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